Vos arguments sont importants - #3
Situation : Pierre-Luc est malade. Il ne peut rien avaler, eau ou nourriture, pleure constamment et semble vraiment avoir de terribles douleurs à la gorge. Il n'est pas fonctionnel du tout et rend le groupe non fonctionnel aussi. L'intervenante doit appeler pour l'exclure...
Même situation, deux façons différentes d'aborder le problème...
n° 1
« Bonjour Julie, c'est Nathalie. Il faut vraiment que tu viennes chercher Pierre-Luc, car il pleure sans arrêt depuis ton départ et moi et les enfants nous commençons à être fatigués de ça. Il ne veut pas jouer ni s'habiller. En plus, il a jeté son gobelet par terre et j'ai dû tout ramasser. Il n'y a rien à faire, je te le dis, cela n'a pas d'allure! Dépêche-toi! »
n° 2
« Bonjour Julie, c'est Nathalie. Je t'appelle pour t'informer qu'il faut absolument que quelqu'un vienne chercher Pierre-Luc sans délai. Il pleure sans arrêt depuis ce matin ce qui n'est pas habituel du tout pour lui! Normalement, je suis capable de le consoler, mais aujourd'hui, rien ne le console. C'est donc vraiment un indice de son état! Il ne veut pas manger ou boire quoi que ce soit, il semble avoir des douleurs importantes à la gorge. Jusqu'à ton arrivée, je vais l'isoler du groupe, lui offrir son doudou et sa peluche et tenter de le rassurer. J'ai vérifié sa température et il n'en fait pas. Je ne peux pas lui donner de l'acétaminophène selon le protocole du ministère pour soulager la douleur s'il n'y a pas présence de fièvre. Je t'attends, merci. »
Laquelle aimeriez-vous entendre au téléphone si Pierre-Luc était votre enfant? Votre façon de décrire l'état de santé de l'enfant malade et les arguments utilisés sont d’une importance capitale, pensez-y!
Note : Pour en savoir plus, référez-vous au document de formation ou au guide de référence suivant : Exclusion : politique et décision
Nathalie Thibault B.Sc M.Sc