Quoi faire avec les enfants dans une file d’attente
Pour joindre l’utile à l’agréable et rester zen
Que ce soit lors des courses à l’extérieur, d’une transition à la garderie, le lavage des mains ou tout autre moment, avec les enfants, l’attente passive peut virer au cauchemar. Je vous propose de joindre l’utile à l’agréable et de profiter des périodes d’attente forcée pour prendre soin du corps et de l’esprit des enfants. Voici quelques suggestions d’exercices à faire avec eux lorsqu’ils doivent attendre en file pour diminuer les effets du stress et favoriser un état de détente et de zénitude. Attention de présenter les différents exercices sous la forme de jeux.
- Le crabe (automassage de parties du corps où les tensions du stress s’accumulent : mâchoires, cou, épaules). Les mains des enfants deviennent des pinces de crabe. On masse chaque épaule avec la main opposée ou encore on agrippe le bout des doigts sur l’épaule du même côté et on laisse descendre doucement la main. Pour les mâchoires, on appuie le bout des doigts de chaque côté du visage, sur les joues et près des oreilles, là où la bouche s’ouvre, et on fait quelques mouvements circulaires dans un sens, puis dans l’autre.
- L’exercice du papillon. Avec la main droite sur l’épaule gauche et la main gauche sur l’épaule droite, prendre le temps de respirer. Ensuite, on tape doucement et lentement chacune des mains à tour de rôle (alterner lentement : droite..., gauche..., droite..., gauche...), et ce, en respirant normalement. On peut associer un souvenir agréable ou une image qui fait du bien et qui nous calme, par exemple un voyage, une plage, le soleil qui réchauffe notre visage. Il est possible de visionner cet exercice gratuitement en cliquant sur le lien suivant. À noter qu’en file, les enfants le feront debout et non assis.
- La posture de l’arbre en yoga. Cette posture fait travailler le corps à différents niveaux : le contrôle de l’équilibre, les muscles stabilisateurs, la concentration et le moment présent, entre autres. En appui sur un pied, l’autre pied vient s’appuyer sur le genou de la jambe de départ. On peut placer les mains en prière ou, plus discrètement, le long du corps.
- Les étirements. On peut en profiter pour faire des exercices d’étirement avec différentes parties du corps en associant le tout à un animal ou à un objet. Pensez, entre autres, au cou de la girafe (tête penchée d’un côté et de l’autre et ensuite levée le plus haut possible). Explorez le chat et sa colonne (arrondir le dos, les épaules et la tête puis ouvrir vers l’arrière). On peut aussi activer les poignets comme si on jouait du tambour (mouvements de haut en bas, de côté et circulaires). Pour étirer les épaules, on utilise un bras pour représenter une trompe d’éléphant. De leur côté, les chevilles pourront être étirées à l’aide de mouvements circulaires, en activant une cheville à la fois comme un flamant rose ou encore en se levant sur la pointe des pieds pour aller attraper un oiseau avec son bec de flamant, etc.
- Les souliers à bascule. Comme notre corps est fait pour être en mouvement, on se balance doucement de gauche à droite ou d’avant en arrière simplement en faisant un transfert de poids, comme si on se berçait.
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On peut aussi demander aux enfants d’improviser; cela risque d’être fort amusant. Profitez de ces moments d’attente pour prendre soin de vous, corps et esprit, mais aussi de votre relation avec les enfants! Gardez le sourire, cela pourrait être contagieux! J
Nathalie Parent
Psychologue, autrice, conférencière
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