Parent monoparental et aucun répit : comment y arriver
Vous êtes un parent qui élève seul un enfant et n’avez pas d’entourage pour vous donner un coup de main? Je vous comprends! C’est une réalité qui est présente chez beaucoup de parents. Voici une liste de solutions pour vous afin d’arriver à vivre une parentalité bienveillante tout en conciliant le travail et du temps pour vous.
1. Regarder vos priorités
Parfois, en tant que parent, il peut vous arriver de vouloir que tout soit parfait (ex. une femme parfaite, une maman parfaite, une amie parfaite et une collègue parfaite). Vous pouvez vouloir être une superfemme ou un surhomme. C’est normal. Vous souhaitez démontrer aux gens que vous comblez tous les rôles et que vous pouvez faire plusieurs tâches en même temps. Toutefois, cela peut avoir des conséquences sur votre santé et sur vos enfants. Vous pouvez être plus fatigué, devenir moins patient, être plus irritable. Vous pouvez trouver votre vie de parent exigeante et moins agréable. Parfois, vous souhaitez tout faire en même temps, mais vous n’avez pas trois bras ni trois jambes. C’est pourquoi il est important de regarder vos priorités et de lâcher prise sur certaines choses. Par exemple, vos priorités pourraient être de subvenir aux besoins de vos enfants, de travailler et de réserver du temps pour vous. Que votre ménage ne soit pas fait tous les jours, ce n’est pas grave. Que vos enfants ne mangent pas des légumes tous les jours, ce n’est pas grave. Que vous ne jouiez pas une heure chaque jour avec vos enfants, ce n’est pas grave. L’important est que vos enfants et vous viviez dans l’amour, le respect, l’harmonie et la bienveillance.
2. Prendre du temps pour vous
On dit souvent que le parent est le pilier de la famille. Si celui-ci n’est pas heureux, alors les enfants ne le seront pas non plus; ils le ressentiront. Afin de diminuer cette fatigue et cette irritabilité qui vous gruge de l’intérieur, il est important que vous vous gardiez des moments pour vous, et ce, de façon réaliste selon votre situation. Par exemple, une fois les enfants couchés, oubliez le ménage ou le lavage et prenez le temps d’aller prendre un bon bain chaud, de lire, d’écouter votre série préférée, de parler à quelqu’un qui vous fait du bien, de vous entrainer, de tricoter… Faites quelque chose que vous aimez et qui vous permet de retrouver l’homme ou la femme en vous. Par ailleurs, si vous aimez marcher, faites-le en famille avant le dodo. Ainsi, vous combinerez une activité que vous aimez et du temps passé avec vos enfants.
3. Rencontrer d’autres parents
Parfois, vous pouvez vous sentir seul(e) à travers votre rôle de parent et peut-être même avoir l’impression que vous êtes seul(e) à vivre cette situation, alors qu’au contraire, l’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin. Avec vos enfants, permettez-vous de vous inscrire à des discussions ou des sorties entre parents afin de faire connaissance avec eux, développer des liens et parler de ce que vous vivez pour avoir des conseils ou pour observer ce qui se passe dans les autres familles. Puis, vous pouvez tout simplement parler d’autres sujets qui vous passionnent, des sujets autres que la parentalité. C’est aussi une belle occasion de permettre à vos enfants de se faire de nouveaux amis. Aujourd’hui, des groupes de parents se forment sur les réseaux sociaux pour créer ce genre d’évènements. Plusieurs organismes en organisent également.
4. Écrire
Un moyen thérapeutique de vous aider à vivre une meilleure parentalité est d’écrire ce que vous vivez dans le quotidien. Écrire tout ce qui se passe dans votre vie peut vous aider à faire le constat de la situation et à réussir une rétrospection. Cela peut également vous aider à « faire sortir le méchant » sur un papier que vous serez seul(e) à lire. Cela pourra vous éviter de projeter votre colère et votre peine sur vos enfants. Aussi, essayez de toujours trouver au moins une chose positive qui s’est déroulée dans votre journée. Plus vous réussirez à écrire des éléments positifs, plus l’exercice sera facile. Vous n’aurez éventuellement plus besoin de cet exercice; ce sera simple et spontané pour vous de penser de façon positive.
5. Faire appel aux organismes
Votre entourage n’est pas disponible pour vous offrir de l’aide? En dernier recours, faites appel aux organismes de votre région afin de vous aider dans votre quotidien. Les organismes engagent des personnes expérimentées auprès des enfants et des familles qui demeurent à l’écoute de vos besoins et qui ont à cœur votre bienêtre.
L’important est que lorsque vous sentez que votre verre va déborder et que vous êtes au bout du rouleau, vous essayiez de mettre en place des solutions qui répondent à vos besoins et qui sont réalistes. Ne vous donnez pas des objectifs trop élevés. Allez-y un pas à la fois.